Ces travailleurs soulignent, dans un communiqué, que l’augmentation continue des taxes pourrait mettre en péril l’équilibre financier d’un secteur déjà fragilisé.
Le secteur du transport aérien au Gabon traverse une crise profonde, aggravée par des taxes de plus en plus lourdes. Dans un communiqué, l’Association des transporteurs aériens du Gabon demande une baisse des tarifs. D’après cette association, l’introduction de nouvelles redevances, telles que la taxe d’aéroport prélevée pour le compte de GSEZ Airport, en 2021 ainsi que les hausses de taxes intervenues en novembre 2023, ont considérablement augmenté les coûts des opérations aériennes. Dans un communiqué, l’association met en garde contre les conséquences potentielles si cette tendance se poursuit. « On craint un transfert massif des passagers vers d’autres modes de transport national plus abordables, une réduction des vols internationaux, voire la suppression de certaines lignes opérées par les compagnies étrangères », indique l’association.
L’aéroport international Léon Mba
D’après l’association, cette situation a entraîné une chute continue du nombre de passagers depuis 2019, ainsi que la disparition progressive des compagnies aériennes locales. La surcharge a entraîné une envolée des prix des billets d’avion, rendant le transport aérien inaccessible pour de nombreux Gabonais. Dans son communiqué, l’association dénonce « une hausse substantielle des redevances par rapport aux niveaux de 2019/2020, ce qui a directement impacté le prix des billets ». Pour l’association, l’augmentation continue des taxes peut mettre en péril l’équilibre financier des transporteurs aériens locaux, déjà fragilisés par des coûts élevés.
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Des solutions urgentes nécessaires
Pour relancer le secteur, l’association recommande d’« ajuster les redevances aéronautiques d’aéroport » afin de les aligner avec les standards de la région. Elle plaide également pour la simplification des procédures douanières pour les pièces détachées et une réduction du prix du carburant, principal poste de dépense pour les compagnies. Ces mesures visent à alléger les charges financières des opérateurs locaux et à rendre le secteur plus compétitif.
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L’association appelle à une concertation entre tous les acteurs concernés, y compris les autorités, les opérateurs et les gestionnaires d’aéroports. Un dialogue constructif pourrait permettre de réévaluer les taxes et de définir un calendrier progressif pour leur mise en œuvre. Un suivi régulier des réformes serait également crucial pour les adapter aux réalités économiques. De telles actions pourraient transformer le transport aérien en un véritable moteur du développement économique et social du Gabon.
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