Cryptomonnaies : deux pays africains en tête du classement de possession mondial 2024
Le Nigeria et l’ Afrique se place devant les Philippines troisième, le Vietnam quatrième et l’Inde cinquième.
Les cryptomonnaies, souvent considérées comme un rempart contre l’inflation, jouissent d’une grande popularité aussi bien dans dans les pays en développement que dans les nations développées. Selon le rapport publié le 10 décembre 2024 par ConsenSys, une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels blockchain, en collaboration avec YouGov, le Nigeria et l’Afrique du Sud figurent parmi les pays où le taux de possession de cryptomonnaies est le plus élevé en 2024.
Lancement du eNaira en 2021
Le rapport, intitulé Global Survey on Crypto and Web3 2024, s’appuie sur une enquête menée auprès de plus de 18 000 personnes âgées de 18 à 65 ans, réparties sur 18 marchés en Afrique, Asie, Amérique et Europe, reconnus pour leur adoption importante des cryptomonnaies. Le Nigeria se distingue par un taux de possession de cryptomonnaies de 73%, le plus élevé parmi les pays étudiés.
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L’Afrique du Sud suit avec 68% de la population ayant déjà acheté ou possédant des monnaies virtuelles. Les Philippines, le Vietnam et l’Inde complètent le top 5 avec respectivement 54%, 54% et 52%.
Une adoption croissante dans les marchés émergents
Le rapport souligne que les personnes interrogées en Afrique et en Asie sont particulièrement enclines à investir dans les crypto-actifs dans l’année à venir. Ainsi, 93% des Nigérians et 77% des Sud-Africains déclarent qu’ils vont investir certainement ou probablement dans les cryptomonnaies dans les 12 mois à venir. En effet, 58% des Nigérians et 47% des Sud-Africains considèrent les cryptomonnaies comme « l’avenir de l’argent ».
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Malgré leur popularité croissante, plusieurs freins à l’adoption des cryptomonnaies subsistent, notamment la volatilité perçue des marchés (20%) et la fréquence des arnaques (17%). D’autres obstacles incluent un manque de clarté sur la manière de débuter dans les cryptomonnaies (14%), une incompréhension de l’utilité des crypto-actifs (11%), et la complexité technologique (10%).
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