Le pays est 15ᵉ au niveau mondial, avec un score de 75 points, en hausse de 3,5 points par rapport à l’édition 2024.
L’édition 2025 de l’indice de liberté économique révèle que les économies africaines, dans leur ensemble, rencontrent de nombreuses difficultés pour atteindre un haut niveau de liberté économique. La corruption omniprésente, des taux de pression fiscale élevés et des marchés peu ouverts contribuent à limiter leur performance économique. Selon le classement publié le 4 mars 2025 par le think tank américain The Heritage Foundation, l’île Maurice se distingue comme le leader des économies africaines en matière de liberté économique.
L’« Index of Economic Freedom 2025 » évalue 176 pays en fonction de 12 indicateurs regroupés en quatre grandes catégories. La première catégorie, l’État de droit, prend en compte les droits de propriété, l’intégrité gouvernementale et l’efficacité judiciaire. Ensuite, la prépondérance du gouvernement s’intéresse aux dépenses publiques, à la pression fiscale et à la santé fiscale. La troisième catégorie, l’efficacité réglementaire, mesure la liberté des affaires, du travail et la liberté monétaire. Enfin, l’ouverture des marchés évalue la liberté commerciale, d’investissement et financière. Ces critères permettent de calculer une note globale de liberté économique, basée sur des données collectées entre le 1ᵉʳ juillet 2023 et le 30 juin 2024, fournissant ainsi un panorama détaillé de la liberté économique dans le monde.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Maurice, un leader en liberté économique
L’île Maurice se classe 15ᵉ au niveau mondial, avec un score de 75 points, en hausse de 3,5 points par rapport à l’édition 2024. Elle dépasse ainsi à la fois la moyenne mondiale et africaine. Maurice est suivie en Afrique par des pays comme le Botswana (23e au niveau mondial), le Cap-Vert (40e), les Seychelles (52e), et plusieurs autres nations telles que Sao Tomé-et-Principe (85e), le Maroc (86e), et la Tanzanie (92e). La Côte d’Ivoire occupe la 101ᵉ place mondiale, fermant le top 10 africain.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Malheureusement, aucun pays africain n’est classé parmi les économies « libres ». L’île Maurice demeure la seule nation africaine classée comme « globalement libre ». Cinq pays africains figurent dans la catégorie des économies « modérément libres » : Botswana, Cap-Vert, Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et Maroc. En revanche, 31 pays sont classés « pratiquement pas libres », tandis que 14 autres sont considérés comme des économies « répressives ». À l’échelle mondiale, l’indice montre que l’économie mondiale demeure dans l’ensemble « peu libre ». Le score moyen mondial de liberté économique a cependant augmenté de 1,1 point par rapport à 2024, atteignant 59,7 points.
Classification des pays selon leur liberté économique
Les pays sont classés en cinq catégories selon leurs scores de liberté économique, qui vont de 0 à 100. Les économies « libres » sont celles qui obtiennent des scores entre 80 et 100, offrant un environnement favorable aux affaires avec une faible intervention gouvernementale. Ensuite, les économies « globalement libres », avec des scores entre 70 et 79,9, bénéficient également d’une grande liberté économique, bien que certaines régulations puissent encore exister.
Lire : Économie : la BCEAO conserve son principal taux directeur à 3,5 %
Les économies « modérément libres », qui affichent des scores entre 60 et 69,9, sont marquées par des restrictions modérées, mais l’accès aux affaires reste relativement aisé. En revanche, les économies « pratiquement pas libres » (scores entre 50 et 59,9) sont confrontées à des obstacles majeurs tels que des régulations strictes et une pression fiscale importante. Enfin, les économies « répressives », dont les scores sont inférieurs à 50, subissent un contrôle gouvernemental excessif, limitant fortement la liberté économique et les opportunités d’investissement.
Malgré ses bons résultats financiers, la banque africaine de développement (bad) doit relever de nouveaux défis. conformément aux recommandations du g20 destinées aux banques multilatérales de développement, la bad a récemment lancé plusieurs initiatives visant à optimiser son bilan afin de répondre aux besoins considérables de ses clients publics et privés. l’une des initiatives phares...
Le gouvernement, en partenariat avec arise iip, un développeur industriel panafricain, a créé le complexe industriel des abattoirs du logone, doté d’une chaîne de froid et respectant des normes sanitaires strictes. le tchad, premier exportateur de bétail en afrique centrale, souhaite se positionner comme un acteur clé du commerce de viande transformée sur le continent....
D’après mohamed lamine conté, vice-gouverneur de la banque centrale de guinée, le capital va faciliter la diversification économique et l’accès à des financements de long terme pour les infrastructures et projets innovants. la république de guinée accélère sa marche vers la création d’un fonds souverain national, un instrument stratégique destiné à mieux gérer les ressources...
C’est la deuxième année d’affilée que les financements de ces entreprises du continent connaissent une diminution. en 2024, les start-ups africaines n’ont levé qu’un total de 2,2 milliards de dollars en fonds propres, dettes et subventions. ce chiffre est relevé dans le rapport publié le 6 janvier 2025 par africa: the big deal, une base...