Les habitants de Kinshasa sont curieux de connaître les intentions des présumés putschistes qui ont attaqué le cœur du pouvoir.
Après le ‘’coup d’Etat avorté’’ du dimanche 19 mai en République démocratique du Congo (RDC), les populations de Kinshasa se posent des questions au sujet des réelles motivations des initiateurs de cet attentat. La rapidité avec laquelle ces personnes ont accédé au cœur du pouvoir attire encore plus leur curiosité. Pourquoi ont-ils assailli la maison du ministre avant d’entrer au palais de la Nation alors que ce bâtiment est vide la nuit ? Pourquoi ne pas avoir choisi la télévision nationale par exemple ? En plus d’une défaillance des services de renseignements, y a-t-il des complicités ?
La principale question est de savoir ce que voulaient précisément ces hommes cinq mois seulement après la réélection du président Félix Tshisekedi à la tête du pays. Place qu’il occupe depuis 2019. « Félix est tombé… Nous sommes vainqueurs », a déclaré tôt dimanche matin à l’intérieur du palais de la Nation, Christian Malanga, le chef présumé des putschistes âgé de 41 ans. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, il posait devant le drapeau du Zaïre, le nom de la RDC du temps de Mobutu Sese Seko renversé en 1997. « Vive le Zaïre, vive les enfants de Mobutu », criait alors Christian Malanga.
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Le parti de l’Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé) de l’opposant Martin Fayulu a pointé lundi soir « les questions » que soulève cette « prétendue tentative de coup d’Etat ». « On est en droit de s’interroger sur ce que sera le prochain simulacre », a confié le parti dans un communiqué signé de son secrétaire général Devos Kitoko. Dans les rues de Kinshasa, les populations ont repris leurs activités. « Je n’ai pas peur, car j’ai déjà vu plus que cette blague », a déclaré à l’AFP Ndosi, vendeuse de pain et d’avocats. Pour Joël, un fonctionnaire, c’est un moyen de détour : « Ils tentent de détourner notre attention des problèmes sociaux et de sécurité ». « Je ne pense pas qu’en plein centre-ville de la capitale on puisse prendre d’assaut la maison d’un ministre ou le palais de la Nation sans que les autorités ne soient informées », rajoute –il.
Ce qui s’est passé dimanche
Les assaillants ont commencé leur forfaiture par la maison du ministre de l’Economie Vital Kamerhe, une figure de la politique congolaise choisie par la coalition au pouvoir pour devenir président de l’Assemblée nationale. Puis ils sont entrés au palais de la Nation, cette bâtisse située au bord du fleuve Congo dans la commune huppée de Gombe, qui abrite des bureaux de la présidence. Pendant l’attaque, deux des policiers affectés à la protection du ministre et de sa famille ont été tués. Cependant l’homme politique et sa famille n’ont pas été touchés. « Cette attaque visait à assassiner le ministre Kamerhe », a déclaré son entourage en montrant les impacts de balles et les vitres brisées qui attestent de la violence de l’assaut.
D’après le général Sylvain Ekenge, le porte-parole de l’armée, les initiateurs de ce « coup d’Etat étouffé dans l’œuf » étaient une cinquantaine au total, dont plusieurs Américains dont Christian Malanga, son fils, deux Blancs et un Congolais naturalisé britannique. Selon les autorités, le chef du putsch est un « Congolais naturalisé américain ». Une nationalité remise en question par Washington. D’après le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, le gouvernement n’a « aucune trace » du fait que Christian Malanga soit de nationalité américaine. « Nous sommes extrêmement préoccupés par les informations faisant état de l’implication de citoyens américains », a-t-il déclaré. Il a aussi souligné la disponibilité des Etats-Unis « à coopérer dans toute la mesure du possible » à l’enquête des autorités congolaises.
Sonia Feugap avec AFP
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