Dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 janvier 2025 à Bamako, ces formations interpellent les autorités sur l’urgence de clarifier le calendrier électoral.
Pour plusieurs formations politiques maliennes, le retour à l’ordre constitutionnel demeure une question cruciale. Dans une déclaration officielle publiée le 22 janvier 2025 à Bamako, ces partis expriment leur mécontentement et interpellent les autorités sur l’urgence de clarifier le calendrier électoral, en soulignant la nécessité d’une transition transparente et inclusive.
Conférence de presse du parti M5-RFP Mali Koura
Parmi les partis signataires, des figures majeures de la politique malienne, telles que le M5-RFP Mali Koura, ADEMA PASJ, YÉLÉMA et PS Yelen Kura, ont manifesté leur étonnement face à l’absence d’une mention explicite des élections dans le discours présidentiel. Ils rappellent que la date initialement fixée pour le retour à l’ordre constitutionnel, bien que prévue en 2022, a été reportée à 2023 et demeure aujourd’hui incertaine.
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Une situation de flou persistant
Selon ces groupes politiques, cette incertitude, couplée aux réformes mises en place sans concertation ni calendrier précis, nourrit un climat de méfiance et de frustration au sein de la population. « La population malienne se trouve maintenue dans un flou délibéré, près de quinze mois après le report », souligne le communiqué.
Face à cette situation, les partis signataires formulent plusieurs revendications. Ils proposent l’établissement d’un cadre de concertation inclusif entre le gouvernement et les acteurs politiques. Ils exigent également un chronogramme électoral précis d’ici la fin du premier trimestre 2025, ainsi que la mise en place d’un processus de retour à l’ordre constitutionnel fondé sur la participation de tous. Ces formations insistent aussi sur le respect des libertés démocratiques, demandent la libération des prisonniers politiques, le retour des exilés et la fin des arrestations arbitraires.
Un appel à l’action urgente
Si l’inscription dans le budget 2025 des ressources nécessaires à l’organisation des élections est saluée, les partis politiques dénoncent toutefois l’absence de dialogue inclusif et de perspectives claires. « Les Maliens sont confrontés à de multiples difficultés, et l’incertitude actuelle ne fait qu’aggraver leurs souffrances », précisent les partis politiques dans leur communiqué.
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Les partis signataires s’engagent à utiliser tous les moyens légaux pour obtenir un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Selon eux, cette étape est indispensable pour restaurer la confiance des citoyens, renforcer l’État de droit et permettre au Mali de surmonter ses nombreuses crises.
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