En réalisant 203 fleurs japonaises en origami en une heure seulement, l’artiste devient la première de son pays à inscrire un tel record dans le domaine du Paper-Art.
L’artiste ivoirienne Mylène Amon vient d’inscrire son nom dans le prestigieux Guinness World Records. Elle a officiellement battu un record mondial en réalisant 203 fleurs japonaises en origami en une heure seulement, selon une note transmise ce vendredi 25 juillet 2025.
Cette performance remarquable repose sur l’art délicat de l’origami japonais, une discipline mêlant technique, patience et créativité. Le comité Guinness a validé cet exploit, félicitant Mylène pour sa rigueur et son originalité. Elle devient ainsi la première Ivoirienne à inscrire un tel record dans le domaine du Paper-Art.
Un rebond après un premier défi non homologué
Quelques mois plus tôt, entre le 5 et le 10 février 2025, l’artiste s’était déjà lancée dans une tentative de création de 130 portraits en illusion d’optique en 120 heures, au stade BAE de Yopougon. Malgré un effort soutenu et une visibilité internationale, l’exploit n’avait pas été validé, pour des raisons indépendantes de sa volonté. Mais loin de se décourager, elle a su transformer cet échec en moteur de réussite. « J’ai persévéré, j’ai changé d’angle, mais je suis restée fidèle à mon amour pour le Paper-Art », a-t-elle confié avec émotion.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Une victoire personnelle et collective
Dans une vidéo publiée ce vendredi 25 juillet sur sa page Facebook, le sourire aux lèvres, Mylène Amon a partagé avec fierté la nouvelle de son exploit. « J’ai l’honneur de vous annoncer que nous détenons désormais le record du monde Guinness pour le plus grand nombre de fleurs japonaises en origami réalisées en une heure », a-t-elle déclaré.
Lire : Côte d’Ivoire : Zeinab Bancé relance sa quête du record culinaire Guinness
Au-delà de son exploit personnel, Mylène Amon fait rayonner la Côte d’Ivoire sur la scène artistique mondiale. Son record illustre non seulement la vitalité de la création africaine contemporaine, mais aussi la capacité des artistes du continent à se hisser au plus haut niveau dans des disciplines d’excellence.
