J’ai toujours pensé que le panafricanisme ne se récitait pas : il se vit. Dans les choix que l’on fait, dans les causes que l’on serre contre soi comme on tiendrait un tambour chaud au petit matin. Accompagner Sidi Ould Tah dans cette campagne fut un de ces choix pleins, entiers. Un engagement de cœur. De conviction, surtout.
J’avais croisé l’homme bien avant l’idée de candidature. Et déjà, quelque chose frappait : la droiture tranquille, la parole pesée, cette capacité rare à écouter sans interrompre, à convaincre sans écraser. Un homme de principes, mais jamais rigide. Accessible, sans être effacé. Et toujours, cette élégance discrète qui détonne dans un monde trop pressé.
Thierry Hot, Chairman Pivotal Africa Network and Rebranding Africa Forum et Sidi Ould Tah, nouveau président de la BAD
Alors quand l’heure est venue de tendre l’arc, je n’ai pas hésité. De manière spontanée, j’ai pris place dans cette aventure » Je te veux à mes côtés » a plaidé Dr Sidi. Pas besoin de mandat officiel, juste une confiance mutuelle et des nuits blanches, de celles qu’on traverse quand l’espoir est plus fort que la fatigue.
J’ai tout lâché pour me mettre au service de cette candidature Africaine.
Ce fut une campagne sans tambour ni trompette, mais portée par un cap clair : faire entendre une voix africaine lucide et apaisée. Car Sidi, c’est un économiste solide, un bâtisseur, un homme de projets et de réalités. Il connaît les rouages, il a vu les impasses, il a cette conscience aiguë du moment. Et dans le contexte actuel, entre urgences financières et pressions géopolitiques, c’est bien l’homme qu’il fallait à la BAD.
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Autour de lui, j’ai vu se lever une armée sans uniforme : les frères mauritaniens d’abord, chaleureux et déterminés, et puis toutes ces bonnes volontés africaines qui ont décidé de croire en l’idée plus qu’en les chances. À tous ceux-là, j’exprime toute ma gratitude. Parce qu’ensemble, nous avons porté une candidature et, au fond, une vision.
Je reviens de cette traversée avec bien plus que des notes de réunion. J’ai goûté au lait de chamelle, et même – je l’avoue – à la bosse du chameau, grillée sur le pouce quelque part à Nouakchott. Et j’ai surtout compris que le désert, loin d’être vide, peut être plein de promesses quand on sait y lire les signes.
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Aujourd’hui, la victoire de Sidi Ould Tah est une victoire pour l’Afrique qui construit sans bruit. Mission terminée. Avec gratitude et fierté. Tous mes vœux accompagnent désormais le nouveau Président de la BAD. Que son mandat soit utile, fort, et fidèle à ce que nous avons rêvé ensemble, un soir, entre deux confidences.
Parce que parfois, l’histoire ne s’écrit pas sur les grands boulevards. Elle commence dans le silence d’un thé brûlant, entre deux regards qui se comprennent sans parler.
Thierry Hot, Chairman Pivotal Africa Network and Rebranding Africa Forum
Pierre ndaye mulamba, l’ancien attaquant congolais, vainqueur et meilleur buteur de la can 1974, est décédé à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie. cette grande gloire du grand zaïre des années soixante-dix détenait le record de buts (9) marqués en une phase finale de coupe d’afrique des nations. 27209