Le ministre de la Justice a invité l’Union nationale de la presse du Congo à adopter un rôle plus strict dans la régulation du secteur.
Lors de la Journée internationale de l’accès universel à l’information, célébrée le 28 septembre, le gouvernement congolais a réaffirmé son engagement à protéger les journalistes contre les détentions arbitraires. À cette occasion, les organisations Journaliste en danger (JED) et Kinshasa News Lab ont mené un plaidoyer, durant lequel le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba Tungunga, a assuré que tout fonctionnaire procédant à une arrestation arbitraire d’un journaliste serait également arrêté. « Celui qui osera arrêter un journaliste de manière arbitraire, c’est lui qui sera arrêté », déclare le ministre de la Justice.
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Selon le journal Actualité CD, il a également souligné que toute tentative d’arrêter un journaliste sans fondement légal sera sévèrement sanctionnée et qu’il veille à ce que les journalistes ne soient pas arrêtés dans l’exercice de leurs fonctions. Cependant, il a transmis un message à l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), l’invitant à adopter un rôle plus strict dans la régulation du secteur.
Importance de la collaboration avec les autorités
De son côté, le ministre de la Communication, Patrick Muyaya, a mis l’accent sur l’importance de la collaboration entre le gouvernement, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) et les organisations professionnelles de journalistes. Il a appelé à la mise en place d’un cadre de concertation afin d’identifier les atteintes à la liberté de la presse. « Nous devons faire en sorte que le journaliste ne devienne pas un cobaye des politiques, magistrats et avocats ; il est impératif de dépénaliser les délits de presse tout en mettant en place des mécanismes d’encadrement de ces infractions », affirme Mutamba Tungunga.
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Les autorités ont également souligné l’importance, pour les journalistes, de participer à la réforme en cours du secteur médiatique en promouvant l’éthique et le respect des normes déontologiques. Le ministre de la Justice a, par ailleurs, insisté sur la nécessité de mettre fin à la complaisance dans la délivrance des cartes de presse.
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