Il lui est reproché d’entretenir des liens avec des informateurs jihadistes et d’apporter son appui à leurs activités dans la zone.
Les systèmes judiciaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont annoncé l’ouverture d’enquêtes distinctes visant Wassim Nasr, journaliste de la chaîne française France 24. Ce dernier est accusé d’entretenir des liens avec des sources jihadistes et de soutenir leurs actions dans la région du Sahel. Ces accusations surviennent dans un contexte marqué par la persistance des attaques jihadistes sous les régimes militaires de ces pays et par une répression accrue des voix critiques à l’égard de ces autorités.
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Wassim Nasr, expert des mouvements jihadistes et des questions sécuritaires, basé en France, a réagi sur les réseaux sociaux en exprimant son soutien aux journalistes sahéliens. Il a dénoncé l’arbitraire des régimes en place, affirmant « une pensée aux confrères sahéliens et à ceux qui subissent l’arbitraire de ces régimes dans leur chair ». Selon les parquets des trois pays, les interventions médiatiques du journaliste laissent transparaître des prises de position qui s’apparentent à une promotion ou un soutien aux activités terroristes dans la région.
Accusations de collaboration avec les jihadistes
Les parquets des trois pays accusent également le journaliste d’avoir été en contact direct avec les jihadistes, qui lui auraient communiqué des informations sur leurs objectifs, leurs positions ou le bilan de leurs opérations. Ces faits relèvent, selon eux, de l’« association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, complicité d’acte terroriste et apologie du terrorisme ». Ils ont exprimé leur volonté de neutraliser les auteurs de ces faits pour les empêcher de nuire davantage.
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Dans des communiqués identiques diffusés sur leurs chaînes de télévision nationales, ces trois magistratures reprochent à Wassim Nasr d’avoir soutenu indirectement les groupes jihadistes opérant au Sahel. Les autorités invoquent des propos qu’il aurait tenus à la suite de plusieurs attaques meurtrières, notamment l’attaque contre les forces de sécurité maliennes en septembre, revendiquée par un groupe affilié à Al-Qaïda, ainsi que celle ayant causé des dizaines de victimes civiles à Djibo, au Burkina Faso, en novembre 2023.
Notre Afrik avec AFP
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