MSF a condamné l’attaque survenue à l’hôpital de Kyeshero à Goma, où des tirs du groupe armé M23 ont fait un mort et plusieurs blessés.
Le M23, soutenu par le Rwanda, a lancé une offensive en décembre dernier dans l’est de la RDC. Cette offensive a permis au groupe de prendre rapidement Goma, capitale du Nord-Kivu, et Bukavu, capitale du Sud-Kivu, au début de l’année 2025.
Incursion armée dans l’hôpital de Kyeshero
Dans la nuit du 4 au 5 avril, environ une vingtaine d’hommes armés du M23/AFC (Alliance Fleuve Congo) sont entrés dans l’hôpital de Kyeshero à Goma. Ils étaient à la recherche de personnes ayant trouvé refuge à l’intérieur de l’hôpital et qui refusaient d’en sortir depuis plusieurs semaines, selon MSF.
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Pendant l’incursion, les équipes de MSF ont été témoins de tirs provenant des assaillants. Une personne a été tuée, tandis que trois autres ont été blessées. De plus, deux membres du personnel de l’hôpital ont été violemment frappés. MSF a indiqué que ces tirs ont créé un climat de peur et perturbé gravement le fonctionnement des services médicaux. L’ONG a souligné que de tels événements sont totalement inacceptables.
La violence persistante dans l’est de la RDC
MSF a également précisé qu’en 2025, ses équipes ont été confrontées à une quinzaine d’incidents violents affectant directement les structures et hôpitaux soutenus par l’organisation dans les provinces du Nord- et du Sud-Kivu.
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L’est de la RDC est une région riche en ressources naturelles et frontalière du Rwanda, mais elle est dévastée par des conflits depuis plus de trois décennies. Ces violences impliquent de nombreux groupes armés, ainsi que certains pays voisins, chacun poursuivant ses propres intérêts économiques. Les derniers affrontements ont fait des milliers de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir, selon l’ONU et le gouvernement congolais.
Notre Afrik avec Afp
