Ces militaires sont accusés de « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ». Ils ont également été radiés des rangs de l’armée.
Sur les onze officiers congolais accusés au départ, seulement trois ont été acquittés. Le tribunal a estimé que les faits retenus contre eux n’étaient pas établis. Les huit autres ont été condamnés à mort par le tribunal militaire. Ils sont condamnés pour les motifs de « lâcheté » et « fuite devant l’ennemi ». Le verdict est tombé vendredi 3 mai à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo. Ces derniers ont également été radiés de l’armée.
Selon l’accusation, le 24 décembre dernier, ces soldats étaient postés aux alentours de Saké, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de la capitale provinciale Goma, où les combats opposaient l’armée congolaise, ses alliés et le M23 soutenu par le Rwanda. Ils auraient alors fui face aux rebelles, selon le tribunal. La défense de ces hommes déclare qu’ils n’ont « jamais fui devant l’ennemi, ni abandonné leur position. Mais le tribunal a jugé que les infractions retenues contre eux étaient établies « en fait et en droit ». Un verdict qu’elle ne cautionne pas. « Nous allons interjeter appel », a déclaré à l’AFP Me Jean-Richard Buino, avocat du colonel Patient Mushengezi Shamamba, l’un des condamnés. Les avocats et leurs clients ont donc cinq jours pour faire appel. « Lors de ma plaidoirie, je disais qu’il ne fallait pas que mes clients soient condamnés juste pour satisfaire la levée du moratoire (sur la peine capitale dans le pays, NDLR). J’ai l’impression que c’est ce qui a été fait », a confié Me Prince, avocat de deux officiers, avant de renchérir : « Puisque naturellement la cour n’a pas rencontré les moyens de la défense (…) Nous avons l’impression qu’elle n’a fait qu’appliquer ce que disait le ministère public ».
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Ces condamnés étaient sur le front des combats contre la rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars) qui, avec le soutien d’unités de l’armée du Rwanda voisin, s’est emparée depuis deux ans de larges pans de territoire de la province du Nord-Kivu, dont Goma est le chef-lieu. Rappelons que depuis l’avènement de cette rébellion, de nombreux militaires, y compris des officiers supérieurs des FARDC (Forces armées de la RDC), mais également des députés, des sénateurs et des personnalités du monde économique dans l’Est de la RDC, ont été arrêtés et accusés de « complicité avec l’ennemi ».
Depuis plus de 20 ans, la peine capitale n’était plus appliquée dans le pays. La condamnation de ces officiers est le premier verdict dans ce sens depuis la levée du moratoire au mois de mars dernier.
Sonia Feugap avec AFP
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