Des populations du Niger, du Burkina Faso et du Cameroun se plaignent de la hausse du coût des aliments de première nécessité due à la prière et le jeûne entamés par la communauté musulmane il y a quelques jours.
Le riz, l’huile végétale, le lait, et le sucre sont les principaux aliments dont les prix ont augmenté sur les étals au Niger, au Burkina Faso et au Cameroun. La principale cause évoquée est le début du Ramadan. Un mois de prière qui pour plusieurs entraine toujours la montée des prix sur le marché.
Au marché de Niamey au Niger par exemple, un sac de riz basmati qui coûtait 13 000 CFA (environ 22 USD) se vend actuellement à 18 000 CFA (environ 33 USD). Une situation qui n’enchante pas les riverains. Ces derniers par ailleurs pointent un doigt accusateur sur le gouvernement et sur le corridor du Togo qui passe par le Burkina Faso.
Le pays des hommes intègres n’est pas à l’abri de ces inflations de prix en cette période. Oumarou Paré explique « j’avais l’habitude de prendre la glace à 50 f la boule mais hier j’ai acheté à 75 f ». Le riverain de Ouagadougou précise également que « le prix du sucre a aussi augmenté. Le kg est passé de 850f le Kg à 1000f ». La hausse de prix touche aussi les fruits comme le tangelo quitté de 400 f à 600 f dans certains marchés comme Napougo et espaces commerciaux ».
Au Cameroun par contre en dehors du riz bijoux qui a augmenté de 1000f sur les sacs de 5 kg, 25 Kg et 50kg la hausse des autres denrées ne se fait pas encore ressentir. Au marché Mboppi à Douala ce mercredi 13 mars, des commerçant précisent que « Pour le moment les prix sont stables. On attend de voir d’ici la fin de la semaine parce que le Ramadan entraine toujours une hausse de prix », informe Alain Babo grossiste. Pour l’heure les activités vont bon train dans ce marché de référence de l’Afrique Centrale.
Tatiana Kuessie
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