Marché des titres publics : Abidjan lève 110 milliards FCFA

L’opération a été répartie en quatre types d’instruments financiers, comprenant des bons du Trésor à court terme d’une durée de 364 jours, ainsi que des obligations à long terme pouvant aller jusqu’à 7 ans.

Ce lundi 19 août 2025, la Côte d’Ivoire a réalisé une levée de fonds fructueuse sur le marché régional des titres publics. Le pays a mobilisé 109,999 milliards de FCFA, à l’issue d’une opération d’adjudication orchestrée par Umoa-Titres. Initialement, le Trésor ivoirien visait un montant de 100 milliards FCFA.

Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité

L’opération a suscité un intérêt marqué des investisseurs, avec des offres totalisant 131,053 milliards FCFA, traduisant un taux de couverture de 131,05%. Cette sursouscription reflète une confiance soutenue envers la signature souveraine ivoirienne sur le marché régional.

📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP

Des instruments financiers diversifiés

L’émission a été structurée en quatre catégories de titres, allant des bons du Trésor à court terme (364 jours) jusqu’à des obligations à 7 ans. Les taux d’intérêt fixes proposés variaient entre 5,45% et 5,95%, selon la durée des instruments. La date de règlement a été fixée au 20 août 2025.

Sur le plan géographique, l’essentiel des souscriptions a été réalisé par les acteurs du marché ivoirien, avec plus de 97% des montants engagés (soit 127,75 milliards FCFA). Les autres pays membres de l’UEMOA ont participé de manière plus limitée, seuls le Bénin et le Mali s’étant positionnés sur les titres à court terme.

Lire : Économie : le Togo mobilise 33 milliards FCFA sur le marché financier régional

Des rendements compétitifs

Les taux de rendement moyens pondérés se sont établis entre 6,61% et 7,42%, traduisant à la fois les conditions actuelles du marché monétaire régional et la perception du risque souverain de la Côte d’Ivoire. Avec un taux d’absorption de 83,93%, cette opération confirme la capacité de l’État à mobiliser l’épargne régionale pour soutenir ses besoins budgétaires.