Après trois ans d’études, le gouvernement annonce enfin l’adoption des compteurs prépayés, une initiative portée par SEGESA depuis 2022 et inspirée des modèles camerounais et gabonais.
Le vice-président Teodoro Obiang Nguema Mangue confirme que des essais concluants avaient été menés, ouvrant la voie à un déploiement progressif. « Le gouvernement de la Guinée équatoriale est sur le point de faire un pas important vers la modernisation de son réseau électrique national en y intégrant des technologies de pointe. Après avoir réalisé avec succès une simulation aujourd’hui avec l’un des échantillons avec SEGESA (Société d’électricité de la Guinée équatoriale), nous avons approuvé la mise en œuvre du système de compteurs prépayés intelligents dans les jours qui suivent » explique-t-il dans le communiqué de la vice-présidence, publié le 2 avril dernier.
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Dans un premier temps, une phase pilote couvrira 1 400 mètres du réseau électrique avec l’installation d’environ 2 000 compteurs. En cas de succès, une généralisation à l’échelle nationale est envisagée d’ici fin 2025.
Une transition numérique pour une gestion optimisée
L’objectif de cette réforme est de moderniser le secteur en rendant la gestion de l’électricité plus efficace et transparente. Le gouvernement espère ainsi réduire les créances impayées, limiter les fraudes et optimiser la consommation énergétique des ménages. Cependant, il reste à identifier des équipements technologiquement avancés à un coût accessible pour éviter une charge excessive pour la population.
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Le projet s’inspire d’expériences menées dans la sous-région. Au Cameroun, les compteurs intelligents sont en place depuis 2018, et leur déploiement pourrait générer des économies de 350 milliards FCFA d’ici 2030. Toutefois, le Gabon a rencontré des difficultés, avec une fraude massive estimée à 50 milliards FCFA de pertes annuelles pour la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG).
Un pari ambitieux pour la Guinée équatoriale
Malgré les défis rencontrés ailleurs, la Guinée équatoriale voit dans cette transition une opportunité de renforcer l’efficacité de son réseau électrique. Avec un taux d’accès à l’électricité estimé à 78 % et une capacité de production de 420 GWh, SEGESA estime que l’adoption de ces compteurs pourrait significativement améliorer la qualité de service et limiter les erreurs de facturation.
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Ce passage du modèle traditionnel à un système numérique marque ainsi une avancée stratégique pour le pays, qui mise sur l’innovation pour optimiser la distribution d’électricité et renforcer son indépendance énergétique.
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