Le Dialogue national inclusif qui doit s’achever ce 30 avril 2024 a révélé quelques-unes de ses conclusions.
Initié par le président de la transition Brice Clotaire Oligui Nguema, le Dialogue national inclusif (Dni) qui a débuté le 2 avril dernier au Gabon propose dans ses recommandations, la suspension des partis politiques. Il s’agit d’une centaine de partis regroupant des formations de l’opposition, et d’autres formations dites « Sac à dos », qui ont servi d’instruments à l’ancien régime. « Ces partis n’existent que dans le sac du président. Ils ont été créés pour déconstruire et affaiblir l’opposition gabonaise », a expliqué Clay Martial Obame Akwe, premier vice-président de la CGR (Conseil gabonais de la résistance). Il affirme que le Dni qui s’achève le 30 avril 2024, était une occasion idoine de réfléchir sur une démocratie plus crédible et apaisée au Gabon.
Les partis politiques déjà en colère de n’avoir qu’un représentant chacun au dialogue national ont reçu cette suspension encore en recommandation, comme une sanction supplémentaire. En plus, les leaders du Parti démocratique gabonais (PDG), l’ancienne formation au pouvoir, seront inéligibles pendant trois ans. Discrètement, plusieurs partis soupçonnent que cette mesure serve les intérêts de la junte, surtout qu’une autre recommandation prévoit un allongement de la durée de transition. Ils pointent notamment la création de plusieurs associations pro-pouvoir, qui elles ne seront pas concernées par la suspension.
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Cette réaction des formations concernées n’est pas surprenante pour certains hommes politiques. La suspension ne saurait s’appliquer sans créer des polémiques sur le respect des libertés et droits fondamentaux, notamment la liberté d’association et la liberté de réunion. « L’inéligibilité des dirigeants du PDG équivaudrait à une négation de leurs droits civils et politiques. Surtout en absence de condamnation pénale », a précisé un politicien dans une interview sur gabonreview.com. Ce dernier estime que le Dni n’est pas le juge judiciaire et par conséquent n’a aucune compétence à infliger des peines. « Souvent formulées en réaction aux souffrances endurées, nombre de suggestions n’étaient ni pertinentes ni réalistes. S’il fallait les examiner, il aurait été question d’en mesurer la conformité aux lois et l’incidence sur la suite de la Transition » a-t-il ajouté.
Reste que cette recommandation émise par la Commission politique du Dni pilotée par le Pr Noël Bertrand Boundzanga, a été prise en tenant compte de l’avis du peuple, qui, selon eux, réclamait une dissolution complète des partis politiques.
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