Selon le rapport de politique monétaire publié en juin dernier par la BEAC, ces prêts ont atteint un volume total de 12 403,3 milliards Fcfa
À la fin du premier trimestre 2025, les crédits accordés à l’économie dans la zone Cemac ont atteint un volume total de 12 403,3 milliards Fcfa (soit environ 22,1 milliards de dollars), selon le rapport de politique monétaire publié en juin 2025 par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC). Ce chiffre, qui marque une hausse annuelle de 17,2 %, témoigne d’une dynamique soutenue de financement dans la sous-région.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Selon le rapport, cette progression résulte principalement d’une demande accrue de financements, aussi bien du côté des entreprises que des ménages. Les secteurs du commerce, du BTP et de l’agro-industrie ont été les principaux moteurs de cette croissance car leurs besoins en fonds de roulement et en investissements ont fortement augmenté durant cette période.
Les crédits à court et moyen terme en tête
D’après la BEAC, cette expansion du crédit est majoritairement portée par les crédits à court terme, qui ont contribué pour 10,3 points de pourcentage à la croissance globale, et par les crédits à moyen terme, avec une contribution de 6 points. Les crédits à long terme, bien qu’en forte progression (+25,8 %), n’ont joué qu’un rôle marginal, représentant 0,9 point de contribution. En détail, les crédits à court terme ont +18,6 %, les crédits à moyen terme ont +14,5 % et les crédits à long terme ont +25,8 %.
Cette dynamique a également entraîné une croissance de 10,5 % de la masse monétaire à fin mars 2025. Toutefois, la qualité du portefeuille bancaire s’est légèrement dégradée. Le taux de créances en souffrance est passé de 16,6 % à 17,4 % sur un an, signalant une légère détérioration de la solvabilité des emprunteurs.
Des perspectives entre 2025 et 2028
Pour l’ensemble de l’année 2025, la BEAC anticipe une progression de 9,5 % du crédit à l’économie, dans un contexte marqué par la baisse des prix du pétrole mais un secteur non pétrolier dynamique. À moyen terme (2026-2028), une croissance annuelle moyenne de 8,5 % est attendue. Celle-ci sera portée par la diversification économique (industrie céramique, ciment, agroalimentaire, logistique, bois, mines, énergie), la substitution aux importations, le développement de projets industriels (notamment dans la bauxite, le fer et l’or) et l’assainissement des finances publiques et la relance économique en cours devraient également soutenir cette tendance positive.
Le zig (zimbabwe gold) est la nouvelle devise, qui remplace le dollar zimbabwéen depuis samedi 6 avril 2024. le pays quitte le dollar zimbabwéen pour le zig acronyme du zimbabwe gold qui est indexé sur le cours de l’or. « à compter d’aujourd’hui, les banques convertiront les soldes actuellement libellés en dollars zimbabwéens dans...
Cette information provient du rapport publié le 24 février 2025 par l’association africaine de capital-investissement et de capital-risque (avca). entre 2012 et 2023, les fonds de capital-investissement ont injecté un total de 47,3 milliards de dollars dans des projets d’infrastructures à travers l’afrique. cette donnée est tirée du rapport de l’association africaine de capital-investissement et...
Ces jeunes entreprises explorent toutes les possibilités pour répondre aux besoins locaux. ceci dans divers domaines de la vie. il y a trois ans, jean-charles mendy a lancé une application qui permet à la diaspora sénégalaise de gérer efficacement les envois d’argent à leurs proches restés au pays. cette plateforme donne l’occasion aux utilisateurs de...
Le rapport, intitulé « the state of inclusive instant payment systems in africa – siips 2024 », révèle que ces opérations ont progressé de 39 % chaque année au cours des cinq dernières années. en 2023, les systèmes de paiement instantané (spi) actifs en afrique ont atteint un nouveau record, traitant 49 milliards de transactions...