Économie : le Burkina Faso mobilise 38,5 milliards de FCFA sur le marché régional

L’opération incluait des bons du Trésor (BAT) à 364 jours à 6 % et des obligations assimilables du Trésor (OAT) à 3, 5 et 7 ans avec des taux respectifs de 6,20 %, 6,40 % et 6,60 %.

Le 26 février 2025, le Burkina Faso a mené à bien une opération de levée de fonds sur le marché financier régional, en procédant à l’adjudication de bons du Trésor (BAT) et d’obligations assimilables du Trésor (OAT). L’objectif de cette opération, qui était de mobiliser 35 milliards de FCFA, a été largement atteint grâce à une gestion rigoureuse, sous la supervision de l’agence UMOA-Titres. Le taux de couverture a été particulièrement impressionnant, atteignant 130,04 %.

Les soumissions totales ont atteint 45,51 milliards de FCFA, ce qui témoigne de l’intérêt marqué des investisseurs pour cette opération. Au final, 38,5 milliards de FCFA ont été retenus, représentant un taux d’absorption de 84,59 %. Ce résultat illustre la confiance continue des marchés financiers dans la capacité du Burkina Faso à honorer ses engagements souverains.

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Détails des émissions et des taux d’intérêt

L’opération comprenait plusieurs types d’émissions. Des bons du Trésor (BAT) à 364 jours avec un taux d’intérêt fixe de 6 %, ainsi que des obligations assimilables du Trésor (OAT) avec des échéances de 3, 5 et 7 ans, offrant des taux respectifs de 6,20 %, 6,40 % et 6,60 %. Cependant, les taux moyens pondérés des obligations se sont élevés à 9,77 % pour les BAT, 9,80 % pour les OAT à 3 ans, 7,26 % pour celles à 5 ans et 7,71 % pour celles à 7 ans.

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Cette levée de fonds a bénéficié d’une participation notable des investisseurs institutionnels des pays de l’union monétaire ouest-africaine (UMOA). En effet, les souscriptions ont totalisé 27,57 milliards de FCFA en provenance du Burkina Faso, 9 milliards de FCFA de la Côte d’Ivoire et 5,8 milliards de FCFA du Sénégal. Ce succès démontre la solidité de la position du Burkina Faso sur les marchés financiers, renforçant ainsi sa capacité à financer son développement malgré les défis d’un environnement macroéconomique parfois instable.