Avec une levée de fonds historique de 500 millions de dollars sur les marchés internationaux, la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) confirme son rôle de pionnière en innovation financière.
La BOAD a marqué un tournant majeur en officialisant le 7 février dernier une émission obligataire hybride de 500 millions de dollars, un record pour une institution de financement du développement en Afrique. L’opération a suscité un vif intérêt des investisseurs internationaux, avec un carnet d’ordres atteignant 1,9 milliard de dollars, soit un taux de sursouscription de 3,4 fois. L’engouement a permis un resserrement de 37,5 points de base du prix initial, démontrant la forte confiance du marché dans la solidité financière de la banque.
Serge Ekué, président de la BOAD
Cette émission, d’une maturité de 30 ans et assortie d’une période de non-rappel de cinq ans, affiche un taux d’intérêt en équivalent euro de 5,9 %. Avec cette opération, la BOAD dépasse son objectif initial de 600 millions de dollars pour ses obligations hybrides et atteint 95 % de son objectif d’augmentation de capital fixé dans le cadre du Plan Stratégique Djoliba.
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Un levier pour le financement du développement durable
Les fonds mobilisés seront alloués à des projets verts et sociaux dans l’espace UEMOA, conformément au cadre d’émission de la BOAD en matière de durabilité. Ce positionnement renforce l’engagement de la banque en faveur du climat et du progrès social. Grâce à cette opération, le ratio capitaux propres/actifs de la BOAD atteint 41,7 %, consolidant ainsi sa stabilité financière et sa capacité d’intervention.
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L’intérêt des investisseurs s’est révélé large et diversifié : 44 % des souscriptions proviennent du Royaume-Uni, 20 % de la Suisse, 13 % des États-Unis, 3 % du Moyen-Orient et 2 % d’Asie. Par type d’investisseurs, les gestionnaires d’actifs dominent avec 69 % des allocations, suivis par les hedge funds (20 %), les banques privées (6 %) et les fonds de pension et assurances (5 %).
Une reconnaissance de la solidité de la BOAD
Notée Baa3 par Moody’s et bénéficiant d’une reconnaissance de 50 % de fonds propres par Moody’s et Fitch, la BOAD s’impose comme un acteur clé du financement du développement en Afrique. Son président, Serge Ekué, a salué cet exploit financier : « Cette transaction révolutionnaire témoigne de la confiance des investisseurs et de l’engagement de la BOAD à innover pour financer des projets à fort impact. »
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Cette émission record illustre la capacité de la BOAD à mobiliser des financements d’envergure pour soutenir la transformation économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest. En diversifiant ses sources de capitaux et en intégrant pleinement les enjeux de durabilité, la banque se positionne plus que jamais comme un moteur du développement régional.
Simon Pierre Etoundi
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