Localisé sur la frontière maritime qui sépare le Sénégal et la Mauritanie, le projet GTA ambitionne de produire chaque année 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié.
Depuis le 31 décembre, le Sénégal, en partenariat avec la Mauritanie, a officiellement commencé l’exploitation conjointe de son gaz naturel. Le ministre sénégalais du Pétrole, Birame Souleye Diop, a qualifié cette étape d' »historique ». Il a aussi affirmé que cette exploitation marque un tournant majeur pour les deux nations voisines.
Les deux chefs d’État des nations qui lance l’exploitation de gaz
Dans un communiqué publié samedi 04 janvier 2025, la société britannique BP, l’un des principaux acteurs du projet, a annoncé avoir entamé la production de gaz. L’exploitation a débuté à partir des puits de la phase 1 du projet de gaz naturel liquéfié Grand Tortue Ahmeyim (GTA). Le gaz est actuellement transféré vers un navire flottant dédié à la production, au stockage et au déchargement. Quelques jours auparavant, les autorités des deux pays avaient déjà confirmé l’ouverture du premier puits de ce gisement marin, sans fournir de détails supplémentaires.
Un projet à fort potentiel
Situé à la frontière maritime entre le Sénégal et la Mauritanie, le projet GTA prévoit une production annuelle de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié. Lancé il y a six ans, ce projet a nécessité un investissement de 7,5 milliards de dollars. La production, initialement retardée à plusieurs reprises, était particulièrement attendue au Sénégal, un pays qui espère transformer son économie grâce à cette nouvelle ressource énergétique.
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Le ministre Birame Souleye Diop a souligné que chacun des deux pays va bénéficier de 35 millions de pieds cubes par jour. Il a aussi précisé que le gaz va être utilisé à la fois pour la consommation domestique et pour l’exportation.
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Cette étape survient peu après l’intégration du Sénégal dans le groupe des pays producteurs d’hydrocarbures. En juin dernier, le pays avait déjà commencé à exploiter du pétrole dans le champ de Sangomar, situé au large de ses côtes, avec le concours de la société australienne Woodside.
Une gestion axée sur la transparence
Dans son discours de Nouvel An, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a affirmé son engagement à garantir une gestion transparente et optimale des ressources pétrolières et gazières. L’objectif déclaré est de maximiser les retombées économiques pour les générations actuelles et futures. Les nouvelles autorités sénégalaises ont également annoncé un audit des contrats relatifs à ces ressources stratégiques.
Lire : Hydrocarbures : le Sénégal crée une commission pour renégocier ses contrats
Grâce à ces projets, le Sénégal et la Mauritanie s’affirment comme des acteurs émergents sur la scène énergétique mondiale, tout en posant les bases d’un développement durable pour leurs populations.
Notre Afrik avec AFP
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