Le rapport « Global Startup Ecosystem Index 2025 » classe l’Afrique du Sud en tête des pays africains (52e mondiale), suivie du Kenya (58e), qui gagne cinq places par rapport à 2024.
Treize pays africains font partie du classement mondial des écosystèmes de start-up les plus performants, d’après une étude publiée ce mercredi 21 mai par le cabinet d’analyse StartupBlink. Ce rapport évalue les environnements entrepreneuriaux à travers le monde en s’appuyant sur 33 critères, répartis en trois axes principaux.
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Le classement repose sur une combinaison de données quantitatives et qualitatives, réparties en trois grandes catégories. Le volume d’activité, qui prend en compte le nombre de start-up enregistrées, l’existence d’espaces de coworking, la présence d’accélérateurs ainsi que la fréquence des événements consacrés à l’innovation. La qualité de l’écosystème, mesurée notamment par le montant des financements reçus par les jeunes entreprises, le nombre de licornes (start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars), la présence de centres de recherche créés par de grandes entreprises technologiques, les filiales de multinationales et le soutien apporté par des accélérateurs de renommée internationale. L’environnement économique et réglementaire, qui évalue l’accessibilité et la rapidité de la connexion Internet, le niveau d’investissement public en recherche et développement, la fiscalité applicable aux start-ups, la liberté numérique, l’adoption de services technologiques (comme les paiements électroniques ou les cryptomonnaies), ainsi que le degré de transparence des institutions.
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Le rapport, baptisé « Global Startup Ecosystem Index 2025 », place une nouvelle fois l’Afrique du Sud en tête des nations africaines les mieux classées en matière d’écosystèmes de start-up, avec une 52e place au niveau mondial. Le Kenya se positionne en deuxième place sur le continent, atteignant le 58e rang mondial, grâce à une progression de cinq places par rapport à l’édition 2024. Derrière ces deux leaders africains, on retrouve l’Égypte (65e mondiale), le Nigeria (66e), le Cap-Vert (75e), le Ghana (81e), la Tunisie (82e), la Namibie (85e), le Maroc (88e). Le Sénégal, classé 92e dans le monde, clôt le top 10 africain. Il est suivi de l’Ouganda (94e), du Rwanda (96e) et de la Somalie, qui occupe la 100e position mondiale.
Sur l’ensemble du continent, dix pays ont amélioré leur classement par rapport à l’édition précédente du rapport. En revanche, le Sénégal et le Nigeria ont perdu des places, tandis que l’Afrique du Sud est le seul pays à avoir maintenu sa position inchangée. Parmi les progressions les plus notables, la Tunisie se distingue avec une hausse de 8 places, le Ghana suit avec 7 rangs gagnés, le Kenya progresse de 5 positions. Le Maroc, quant à lui, enregistre une amélioration de 4 places.
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En complément de son classement par pays, StartupBlink a également évalué les écosystèmes de start-up dans un millier de villes à l’échelle mondiale. Parmi elles, seules Lagos, classée 76e, et Le Caire, en 90e position, se hissent dans le top 100 international.
Ces deux capitales économiques doivent leur présence dans le haut du classement à la vitalité de leur écosystème entrepreneurial, marqué par la présence de licornes, ces start-up valorisées à plus d’un milliard de dollars, un foisonnement de jeunes entreprises innovantes et un réseau solide d’incubateurs et d’accélérateurs soutenant la croissance des start-up locales.
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