Les projections estiment qu’au cours de la prochaine décennie, la partie subsaharienne va devoir investir entre 30 et 50 milliards de dollars américains chaque année pour s’adapter.
Dans son rapport sur l’état du climat en Afrique pour 2023, l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) tire la sonnette d’alarme. Les impacts du changement climatique en Afrique sont alarmants, qu’il s’agisse des coûts financiers, des pertes en vies humaines, des effets économiques, des dégâts matériels ou de la baisse de la productivité agricole. Malgré une contribution minimale de 4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), le continent subit des conséquences disproportionnées.
Les populations recherchent de l’eau
Selon l’OMM, les nations africaines perdent en moyenne de 2 à 5 % de leur Produit Intérieur Brut (PIB) pour gérer les catastrophes climatiques, et certains pays réaffectent jusqu’à 9 % de leur budget à ces fins. Les prévisions indiquent que dans la prochaine décennie, l’Afrique subsaharienne devra dépenser entre 30 et 50 milliards de dollars US par an pour l’adaptation aux changements climatiques. Ce qui représente 2 à 3 % de son PIB. Si des mesures significatives ne sont pas prises, jusqu’à 118 millions de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar US par jour pourraient être exposées à des sécheresses, des inondations et des vagues de chaleur d’ici 2030.
Impact des événements climatiques
L’OMM a analysé les contributions déterminées au niveau national (CDN) de 53 pays africains et a cartographié les impacts climatiques. 48 pays sont affectés par les inondations, 40 par la sécheresse, 39 par l’augmentation des températures, 38 par les changements dans les régimes de précipitations, 30 par l’élévation du niveau de la mer et 26 par les tempêtes. De plus, 18 pays sont confrontés à des incendies de forêt et 14 à des glissements de terrain.
Lire : Zambie : 574 millions de dollars pour faire face à la sécheresse
Pour atténuer ces risques, l’OMM recommande aux pays africains de prioriser l’investissement dans les Services météorologiques et hydriques nationaux (SMHN) et de promouvoir rapidement l’initiative « Alertes précoces pour tous ». Cela aidera à sauver des vies, protéger les moyens de subsistance, à améliorer les capacités d’adaptation, à accroître la résilience à l’échelle locale, nationale et régionale, et à orienter les stratégies de développement durable.
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