Ils protestent notamment contre les conditions de mise en détention de leur confrère Me Guy Hervé Kam, le co fondateur du mouvement Balai Cotyen incarcéré pour « « complot contre la sûreté de l’État ».
Le barreau, sous la direction de son bâtonnier Siaka Biamba, annonce au peuple burkinabè qu’une grève sera observée dès ce mardi 4 jusqu’au samedi 8 juin 2024 dans toutes les juridictions du Burkina Faso. Cette mesure est le fruit des recommandations émises lors de l’assemblée générale extraordinaire du conseil de l’ordre, qui s’est tenue en session spéciale le lundi 3 juin 2024. « Le Conseil attache du prix au strict respect de cette décision », est-il écrit sur la note signée par Siaka Niamba, bâtonnier de l’Ordre. Durant cette rencontre, les avocats ont soulevé plusieurs préoccupations qu’ils ont ensuite transmises aux autorités compétentes.
Parmi ces inquiétudes figurent le respect des règles qui régissent la procédure pénale au Burkina Faso, à l’égard de toute personne mise en cause, ainsi que le respect et la mise en œuvre des décisions de justice par l’État à l’égard de tous les individus concernés. Les juristes demandent aussi l’application de l’article 6 du Règlement N° 05/CM/UEMOA du 25 septembre 2014, relatif à l’harmonisation des règles régissant la profession d’Avocat dans l’espace de l’union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Dans ce contexte, indique le communiqué, les avocats sont invités à s’abstenir d’assister ou de participer aux audiences de toutes les juridictions, sans exception, ainsi qu’aux organismes ayant un caractère juridictionnel, pendant cette période. « Sans ces impératifs, notre mission et celles de l’Etat de droit sont vaines », mentionnent les avocats.
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Cette grève met en lumière divers dysfonctionnements du système judiciaire. La décision des hommes en robes noires intervient suite à la conférence de presse du parquet militaire, tenue pour expliquer les motifs de la détention de Me Guy Hervé Kam, accusé de « complot contre la sûreté de l’État et association de malfaiteurs », et placé en détention à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Avant la conférence de presse de vendredi 31 mai, le collectif des avocats avait déjà appelé les autorités à libérer leur collègue ainsi que toutes les personnes enlevées et détenues illégalement. Par cette cessation, ces professionnels du droit expriment leur désaccord face à ce qu’ils considèrent comme des agissements irréguliers.
Sonia Feugap
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