Quatre ministres et le chef d’état-major des armées se sont rendus à Kaya pour rencontrer les blessés.
Des hommes armés, qualifiés de « terroristes » par les autorités burkinabè, ont tué plusieurs dizaines de personnes, y compris des civils, samedi dans la région Centre-Nord du Burkina Faso. Quatre ministres et le chef d’état-major des armées ont visité les victimes dimanche à Kaya, où la plupart des blessés ont été évacués depuis le village de Barsalogho, à environ 45 kilomètres du site de l’attaque. Le ministre de la Communication, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo, qualifie l’attaque de « lâche et barbare », menée par « des bandes de criminels » ciblant « femmes, enfants, personnes âgées et hommes, sans distinction ».
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L’attaque n’a pas encore été revendiquée par les groupes armés qui opèrent dans la région, principalement affiliés à Al-Qaïda. Selon un résident, les victimes étaient en grande partie des « jeunes civils venus aider les soldats à creuser des tranchées autour de la ville pour se protéger d’éventuelles attaques ». Une grande partie des victimes a été enterrée ce dimanche.
Un contexte de violence persistant
Depuis plusieurs mois, les autorités burkinabè communiquent peu sur ces violences persistantes. Aucune estimation précise des morts et des blessés n’a été fournie, ni d’informations sur les responsables de l’attaque. Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana, a exprimé ses regrets face aux pertes civiles malgré « la réponse militaire et le soutien aérien ». Il a également signalé la mort de militaires et de volontaires pour la défense de la Patrie (VDP) sans préciser le nombre. Une source sécuritaire de la région indique que « Nous déplorons plusieurs dizaines de morts ». Un résident précise que des groupes terroristes ont attaqué le village samedi matin, causant de nombreuses victimes parmi les civils et les forces de sécurité.
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Une seconde source sécuritaire a rapporté que la riposte des soldats et des VDP a permis de neutraliser plusieurs terroristes et d’éviter une catastrophe plus importante. Plus d’une centaine de blessés ont été transférés au principal centre médical de Kaya. Dimanche, Safoura Yaméogo, directrice générale du centre hospitalier régional de Kaya, a demandé à tout le personnel médical d’être mobilisé en raison de l’« urgence créée par l’afflux massif de patients depuis samedi matin ».
Notre Afrik avec AFP
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