Cette entité a pour objectif de séparer la recherche de l’évaluation afin de fournir aux acteurs économiques et aux décideurs publics des données fiables et conformes au contexte.
Le 30 janvier 2025, Bloomfield Group, fondé il y a 18 ans par l’Ivoirien Stanislas Zézé, a lancé sa nouvelle filiale « Bloomfield Intelligence ». Spécialisée dans l’intelligence économique et financière, cette entité est dévoilée à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Bien que la filiale soit officiellement nouvelle, elle existait déjà en tant que département au sein de Bloomfield Investment Corporation.
Présentation de filiale « Bloomfield Intelligence »
La nouvelle structure a pour mission de rendre l’analyse économique et financière plus pertinente pour les décisions d’investissement et de politique publique. Parmi ses outils innovants, Bloomfield Tigran évalue la qualité de crédit des entreprises en utilisant des données en temps réel. De son côté, le Bloomfield Private Index mesure la performance mensuelle des secteurs privés africains. En outre, Bloomfield Forecast fournit des prévisions économiques pour les pays africains à différentes échelles temporelles (mensuelle, trimestrielle et annuelle). Ces outils visent à combler le fossé entre les réalités économiques africaines et les standards internationaux souvent inadaptés.
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Une évolution stratégique
Depuis 2015, le département d’intelligence économique organise des conférences sur les risques pays ainsi que des tables rondes sur les risques sectoriels à travers l’Afrique. Ainsi, en transformant cette branche en entité autonome, Stanislas Zézé souhaite dissocier la recherche de la notation pour offrir aux acteurs économiques et aux décideurs publics des informations fiables et contextualisées, adaptées aux défis spécifiques du continent. « L’analyse des indicateurs économiques sans prendre en compte leur contexte ne veut rien dire », précise Stanislas Zézé.
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En effet, avec une présence actuelle dans 20 pays africains, 3 pays européens et 1 pays asiatique, Bloomfield Group entend élargir son influence à l’ensemble des 54 pays africains dans les dix prochaines années.
Notre Afrik
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