Selon le ministre tchadien des Affaires étrangères et son homologue béninois, cette initiative témoigne d’une volonté commune de faciliter les déplacements des ressortissants des deux pays.
Le Tchad et le Bénin ont franchi une nouvelle étape dans le renforcement de leurs relations diplomatiques. À l’occasion de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les deux pays ont signé à New York un accord d’exemption de visa pour leurs ressortissants respectifs.
La signature de cet accord s’est déroulée en marge des travaux onusiens et a réuni le ministre tchadien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger, le Dr Abdoulaye Sabre Fadoul, ainsi que son homologue béninois, Olushegun Adjadi Bakari. Cet engagement marque une volonté commune de faciliter la libre circulation des citoyens entre les deux États.
Des ambassades bientôt ouvertes
En complément de cet accord, les deux pays ont annoncé l’ouverture prochaine de représentations diplomatiques dans leurs capitales respectives. Le Tchad prévoit ainsi de transformer son consulat général au Bénin en une ambassade, tandis que le Bénin compte ouvrir une mission diplomatique à N’Djaména. Jusqu’à présent, les relations entre les deux pays étaient assurées uniquement par des consulats.
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Une diplomatie tchadienne en pleine restructuration
Avant ce rapprochement diplomatique avec le Bénin, le Tchad avait déjà engagé une réorganisation plus large de son réseau à l’étranger. Un décret en date du 9 septembre a acté le rappel de 29 agents et diplomates relevant du ministère des Affaires étrangères. Cette décision intervenait peu après l’annonce de la fermeture de plusieurs ambassades, notamment celles en Côte d’Ivoire, au Gabon, en Israël, ainsi que du consulat général d’Istanbul.
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Ces mesures s’inscrivent dans un vaste chantier de modernisation engagé par le chef de la diplomatie tchadienne depuis mars dernier. L’objectif affiché selon les autorités est de rationaliser les représentations à l’étranger, d’optimiser les ressources et d’adapter la diplomatie tchadienne aux enjeux actuels.
