L’accident a eu lieu sur le site de Bilaly Koto, où de nombreux orpailleurs artisanaux, en majorité des femmes, s’étaient rendus dans l’espoir de trouver de l’or.
Un éboulement survenu sur un site d’orpaillage illégal au Mali a causé la mort d’au moins quarante-huit personnes, ce 15 février, selon plusieurs sources locales. Le pays est l’un des plus grands producteurs d’or en Afrique.
L’accident s’est produit sur le site de Bilaly Koto, où de nombreux orpailleurs artisanaux, principalement des femmes, s’étaient rendus pour chercher de l’or. Selon un responsable de la police locale, « les victimes sont pour la plupart des femmes, dont certaines ont été englouties par l’eau ». Cependant, parmi les victimes, une mère porteuse de son bébé a été retrouvée. Ce site, abandonné par une entreprise chinoise, était devenu un lieu d’exploitation illégale par les orpailleurs locaux.
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Un problème récurrent au Mali et en Afrique de l’Ouest
Les accidents dans les mines artisanales sont fréquents au Mali et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, où des sites illégaux attirent des milliers de travailleurs. Boubacar Keita, un représentant des orpailleurs de Kéniéba, confirme également le nombre de morts et souligne que ce site était illégal. « Les recherches continuent », a-t-il ajouté. Ces tragédies rappellent celle qui s’est produite il y a un peu plus d’un an, lorsqu’un éboulement dans une mine du sud du Mali avait fait plus de soixante-dix morts. Par ailleurs, à la fin de janvier, un autre accident avait tué une dizaine de personnes, majoritairement des femmes, dans le sud du pays.
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L’or continue d’attirer non seulement des entreprises étrangères autorisées par le gouvernement, mais aussi de nombreux orpailleurs artisanaux qui risquent leur vie dans des conditions précaires. Les autorités peinent à réguler cette activité qui prospère dans des mines souvent mal sécurisées. Ces mines artisanales, véritables puits de misère, attirent des travailleurs de toute la région, dans l’espoir de trouver une richesse.
Notre Afrik
