Ces décès résultent des contestations suite à la proclamation des résultats des élections générales du Mozambique, le jeudi 24 octobre 2024.
Le 4 décembre 2024, une nouvelle journée de protestation a secoué le Mozambique. La société civile a fait état de douze nouvelles victimes, portant le bilan total à 88 morts en un peu plus d’un mois de manifestations. Ces mobilisations ont été nourries par la contestation de la victoire du Frelimo, au pouvoir depuis l’indépendance en 1975, et par l’appel à l’action de l’opposant exilé Venâncio Mondlane.
Protestations dans les rues
Depuis l’exil, Venâncio Mondlane a intensifié sa mobilisation sur les réseaux sociaux. Le 3 décembre, il a incité ses partisans à bloquer les principales institutions et rues du pays. Les Mozambicains, en colère contre le gouvernement, ont largement répondu à cet appel. Ce mouvement de protestation a pris une tournure plus radicale, alors que des manifestants se sont heurtés aux forces de l’ordre dans plusieurs régions du pays.
Malgré que le président sortant, Filipe Nyusi, a lancé un appel à la cessation des manifestations en novembre dernier, les manifestations continuent dans le pays. Ce mercredi 4 décembre, le porte-parole de la police mozambicaine a fait état de cinq morts. Il précise que ces décès étaient la conséquence de « confrontations entre la police et des manifestants qui tentaient d’envahir des commissariats pour y dérober des armes ».
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Cependant, les informations rapportées par les médias locaux diffèrent. Notamment, en ce qui concerne les causes des violences et le nombre exact de victimes. Selon ces mêmes sources, les rues étaient en grande partie désertées, et plusieurs endroits étaient bloqués par des sacs de ciment. Ceci, conformément aux consignes données par Mondlane.
Mobilisations pacifiques à travers le pays
À Maputo, capitale du pays, ainsi que dans d’autres régions, des rassemblements pacifiques ont eu lieu. Les manifestants se sont unis pour chanter l’hymne national et ont brandi des photos de Venâncio Mondlane, toujours exilé en Afrique du Sud. Bien que ces actions aient été organisées dans un esprit de résistance pacifique, elle témoigne de l’intensification du mécontentement populaire.
Lire : Mozambique : le Président sortant appelle à la fin des manifestations
Les manifestations prennent également une autre dimension, avec des grèves potentielles dans l’administration publique. Les fonctionnaires de l’administration électorale, qui n’ont pas reçu leurs salaires depuis trois mois, menacent de cesser le travail dans plusieurs régions.
Notre Afrik
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