Le groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans a orchestré et revendiqué mardi un assaut ciblant une école de gendarmerie ainsi qu’un aéroport militaire.
Les attaques djihadistes survenues mardi dans une école de gendarmerie et à l’aéroport militaire de Bamako, la capitale du Mali, ont causé plus de 70 décès et 200 blessés, représentant l’un des bilans les plus lourds pour les forces de sécurité ces dernières années. Une source sécuritaire indique 77 morts et 255 blessés, tandis qu’un document officiel confidentiel évoque une centaine de victimes, en mentionnant précisément 81 noms. Le quotidien Le Soir de Bamako fait état dans son édition de jeudi des « obsèques d’une cinquantaine d’élèves gendarmes ».
Ville de Bamako ce mardi
Jusqu’à présent, les autorités militaires n’ont pas fourni de bilan précis concernant cette opération, dont l’ampleur n’avait pas été observée depuis longtemps dans la capitale. L’état-major a simplement reconnu, mardi soir, « quelques pertes en vies humaines », notamment parmi les élèves gendarmes, alors que de nombreuses sources rapportent un chiffre de morts très élevé. Ces attaques se sont produites le lendemain du premier anniversaire de l’Alliance des États du Sahel, qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays dirigés par des militaires suite à des coups d’État successifs depuis 2020 et ayant rompu leurs liens avec l’ancienne puissance coloniale française.
Une situation similaire au Niger
Au moins douze militaires nigériens ont perdu la vie et plus de trente ont été blessés lors de deux attaques distinctes et d’une explosion de mine artisanale entre le 15 et le 17 septembre, selon des informations diffusées par l’armée le 18 septembre sur la télévision nationale. Dimanche, dans la région de Tillabéri, située à environ cent kilomètres au nord-ouest de Niamey, cinq soldats ont été tués et vingt-cinq blessés par « une multitude de criminels » qui ont attaqué leur position.
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En réponse, l’armée a envoyé des renforts terrestres et aériens, affirmant avoir éliminé « plus de cent terroristes », sans fournir de détails sur les assaillants.
Attaques à Diffa et Agadez
Lundi, dans la région de Diffa, touchée par les attaques de Boko Haram et de la branche « Afrique de l’Ouest » de l’État islamique, une patrouille a été victime d’un engin explosif improvisé, faisant cinq morts parmi les soldats. L’armée a signalé avoir mené une « frappe chirurgicale » qui a permis d’éliminer plusieurs terroristes liés à cet incident et de détruire des pirogues ainsi que du matériel.
Mardi, dans la région d’Agadez, au nord du pays, une attaque a visé un « camp militaire et le poste de gendarmerie de Chirfa », entraînant la mort de deux militaires et faisant six blessés alors qu’ils tentaient d’intercepter un véhicule des assaillants.
Lire : Nord du Mali : les séparatistes affirment avoir tué 84 membres de Wagner et 47 soldats maliens du 25 au 27 juillet
Un « bulletin des activités opérationnelles » diffusé sur Télé Sahel a indiqué qu’une opération de poursuite a été lancée pour traquer les assaillants en fuite, qui se dirigeraient vers la frontière libyenne. Cette attaque a été revendiquée par un nouveau groupe armé, le Mouvement patriotique pour la liberté et la justice (MPLJ), qui a déclaré avoir tué quatorze soldats et deux gendarmes, tout en perdant deux de ses combattants. Le MPLJ, formé début août, est une scission du Front patriotique pour la libération (FPL), un mouvement rebelle qui lutte pour la libération du Président nigérien Mohamed Bazoum, renversé et détenu par des militaires depuis un coup d’État en juillet 2023.
Sonia Feugap
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