Le centre de Nairobi a été le film des scènes de chaos et d’arrestations des civils descendus dans les rues pour protester contre les nouvelles taxes prévues dans le budget 2024-2025.
Mardi, au moins 22 personnes ont été tuées au Kenya lors d’une journée de manifestations antigouvernementales qui a dégénéré en chaos, déclare ce mercredi les organismes de défense des droits de l’homme. Mardi soir déjà, le président de la Kenya Medical Association, l’association professionnelle de médecins du pays, Simon Kigondu précisait « Nous n’avions jamais vu une telle violence contre des personnes non armées, même lors des violences post-électorales de 2007 ». Hier 25 juin, la tension est brusquement montée dans l’après-midi à Nairobi alors que les opposants manifestaient pour la troisième fois en huit jours. Selon des ONG, dont la branche kényane d’Amnesty International, la police a tiré à balles réelles pour tenter de contenir la foule qui a forcé les barrages de sécurité pour pénétrer dans l’enceinte du Parlement. Des bâtiments ont été saccagés et partiellement incendiés. Des pillages ont eu lieu à Nairobi et dans plusieurs autres villes.
Quelques heures plus tard, le gouvernement a annoncé le déploiement de l’armée pour soutenir la police face à cette « urgence sécuritaire » et à ces « destructions et intrusions dans des infrastructures cruciales ». Dans la soirée, le président Ruto promet de réprimer fermement la « violence et l’anarchie », et de faire payer ces « criminels qui se font passer pour des manifestants pacifiques », et qui font « régner la terreur contre le peuple, ses représentants élus et les institutions ».
Le Kenya s’est réveillé ce mercredi en état de choc, après les violences de la veille qui ont vu des manifestants prendre d’assaut le Parlement. Une première depuis l’indépendance du pays en 1963. Pendant que le quotidien ‘’The Standard’’ titrait en une « Morts, désordre », le ‘’Daily Nation’’ parlait de « Pandémonium », estimant que « les fondations du pays ont été profondément ébranlées », avec plusieurs morts et des scènes de chaos dans le centre de Nairobi.
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Les manifestations, principalement menées par des jeunes, ont débuté la semaine dernière dans le calme. Des milliers de manifestants ont défilé à Nairobi et dans d’autres villes du pays pour protester contre les nouvelles taxes prévues dans le budget 2024-2025, actuellement débattu au parlement. Une forte présence policière entoure le parlement ce mercredi. Des odeurs de gaz lacrymogène flottent encore dans l’air. Un policier, posté devant les barricades brisées du complexe, confie être choqué par ce qu’il a vu la veille à la télévision. « C’était de la folie, nous espérons que le calme reviendra aujourd’hui », dit-il. Après le début des contestations, le gouvernement, qui juge les nouvelles taxes nécessaires en raison de l’endettement du pays, a annoncé le 18 juin qu’il retire la plupart des mesures prévues. Cependant, les manifestants demandent le retrait intégral du texte.
La principale coalition d’opposition, Azimio, menée par Railla Odinga, accuse le gouvernement d’avoir « déchaîné sa force brute » contre les manifestants et exhorte la police à « cesser de tirer sur des enfants innocents, pacifiques et non armés ». Un groupe d’ONG, dirigé par Amnesty Kenya révèle que mardi, 21 personnes qui manifestaient ont été enlevées par des « officiers en uniforme ou en civil ». Les violences et scènes de désordre, à Nairobi ce mardi, ont alarmé l’Union Africaine, les États-Unis, plus d’une dizaine de pays européens ainsi que l’ONU, qui se sont déclarés « fortement préoccupés » par les violences et ont appelé au calme. Le mouvement de contestation contre les taxes, baptisé « Occupy Parliament », a été lancé sur les réseaux sociaux peu après la présentation au Parlement le 13 juin du projet de budget 2024-2025, qui prévoit notamment une TVA de 16 % sur le pain et une taxe annuelle de 2,5 % sur les véhicules particuliers.
Sonia Feugap avec AFP
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