Selon le rapport 2025 de l’AIE, ce déséquilibre souligne l’écart préoccupant entre les besoins énergétiques de l’Afrique et les ressources disponibles pour y répondre durablement.
Dans un environnement mondial marqué par une instabilité économique persistante et des tensions géopolitiques accrues, les flux d’investissements internationaux s’orientent de manière croissante vers les technologies vertes et les solutions énergétiques durables. Selon l’édition 2025 du rapport World Energy Investment publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), les investissements mondiaux dans le secteur énergétique devraient atteindre un sommet historique de 3 300 milliards de dollars cette année, dont près de 2 200 milliards alloués aux technologies bas-carbone telles que l’éolien, le solaire, le stockage d’énergie ou encore l’hydrogène vert.
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Malgré le fait que le continent africain abrite environ 20 % de la population mondiale, il ne capte actuellement qu’environ 2 % de ces financements. Ce déséquilibre met en lumière une inadéquation préoccupante entre les besoins énergétiques croissants de l’Afrique et les ressources disponibles pour y répondre de manière durable.
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Une dynamique d’investissement encore insuffisante
Jusqu’en 2021, les investissements annuels dans les énergies renouvelables sur le continent africain sont restés en deçà des 30 milliards de dollars, un chiffre bien en deçà du nécessaire pour assurer une transition énergétique inclusive. Toutefois, on observe depuis peu une évolution modérée de cette tendance. Grâce à la diminution continue des coûts technologiques, notamment dans le domaine du photovoltaïque, les investissements privés ont connu une embellie. Ils sont passés de 17 milliards de dollars en 2019 à près de 40 milliards en 2024, traduisant un intérêt croissant des acteurs du marché pour les projets énergétiques en Afrique.
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Cependant, cette progression est partiellement contrebalancée par un désengagement notable des sources de financement public et multilatéral. En effet, les apports en provenance des bailleurs de fonds institutionnels et des agences de développement ont chuté d’environ un tiers en une décennie, passant de 28 milliards de dollars en 2015 à 20 milliards en 2024. Ce recul est notamment attribué à la baisse drastique, de plus de 85 %, des financements chinois entre 2015 et 2021, un partenaire qui jouait jusqu’alors un rôle clé dans la structuration de projets énergétiques sur le continent.
Un potentiel immense encore largement inexploité
Selon l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les capacités de production verte du continent seraient jusqu’à 1000 fois supérieures à la demande énergétique anticipée d’ici 2040. Autrement dit, l’Afrique a tous les atouts pour devenir un acteur majeur de l’énergie propre, tant sur le plan local que mondial. Encore faut-il que les financements suivent, que les infrastructures soient modernisées et que des politiques publiques cohérentes et incitatives accompagnent cette transformation.
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