En Afrique subsaharienne, ce taux dépasse le seuil d’accessibilité de 2 % du revenu mensuel fixé par l’Union internationale des télécommunications, selon un rapport de la Banque mondiale.
En Afrique subsaharienne, les habitants doivent dépenser en moyenne 2,4 % de leur revenu mensuel pour acheter 1 gigaoctet (Go) de données mobiles, selon un rapport publié le 16 juillet 2025 par la Banque mondiale. Ce taux dépasse le seuil d’accessibilité fixé à 2 % par l’Union internationale des télécommunications (UIT), une agence onusienne spécialisée dans les technologies numériques.
Intitulé « The Global Findex Database 2025 : Connectivity and Financial Inclusion in the Digital Economy », le rapport souligne que le prix médian de la data mobile dans la région reste le plus élevé au monde, malgré une baisse enregistrée ces dernières années où il était encore de 3,5 % en 2022.
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Les plus pauvres encore plus désavantagés
Le rapport révèle que le coût de l’accès à internet est encore plus pesant pour les 40 % les plus démunis de la population. Pour ces ménages, le prix d’1 Go de données atteint 5 % de leur revenu mensuel, soit plus du double du seuil considéré comme abordable. Ce coût élevé freine fortement l’accès à Internet et l’inclusion numérique. Le rapport révèle que seuls 45 % des adultes en Afrique subsaharienne ont utilisé Internet au cours des trois mois précédant l’enquête, contre environ 80 % dans des régions comme l’Asie de l’Est, l’Amérique latine ou l’Europe de l’Est. Même parmi les propriétaires de smartphones, seulement 55 % des utilisateurs accèdent à Internet tous les jours, tandis que près de 20 % ne s’y connectent qu’une fois par mois ou moins.
Le coût des téléphones, un obstacle majeur
L’autre barrière à l’inclusion numérique selon le document est le prix des téléphones mobiles. Environ 77 % des adultes qui n’en possèdent pas déclarent que le coût trop élevé constitue le principal frein à l’achat. Pour les foyers les plus modestes, un appareil d’entrée de gamme représente près de 73 % du revenu mensuel moyen, rendant l’acquisition quasi impossible. Résultat : le taux de possession de téléphone dans la région reste limité à 74 %, contre une moyenne mondiale de 86 %, et 84 % dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, les téléphones utilisés sont encore majoritairement non connectés à internet. Environ 86 % des utilisateurs déclarent utiliser leur téléphone quotidiennement, mais ce taux chute sous les 80 % dans des pays comme le Tchad, les Comores, le Lesotho, le Mali et le Togo. Par ailleurs, l’autre défi majeur est la vulnérabilité des utilisateurs face aux risques numériques. La moitié des adultes qui utilisent le mobile money ne protègent pas leur téléphone avec un mot de passe. Ainsi, quiconque ayant accès à leur appareil peut potentiellement effectuer des transactions à leur insu.
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